Ma trousse de voyage pour un traitement chronique, Trousse de secours, En cas de blessures superficielles, En cas de piqûres d’insectes, En cas de brûlures / coup de soleil, En cas d’entorse (randonnées, course à pied...), les basiques .

A) Traitements Chroniques
Emmener ses ordonnances avec ses traitements (par précaution, obligation selon les médicaments : exmp,e médicaments stupéfiants nécessitant l’ordonnance avec soit, selon les transports : avion pour justifier l’utilisation d’aiguilles lors de traitements insuline-dépendants, selon les destinations)
Possibilité d’organiser les prises dans des semainiers, ne pas découper les blisters (risque de confusion car nom illisible)
Lors du voyage, transporter ses traitements dans le bagage à main pour éviter leur perte (bagage enregistré égaré..) ou leur dégradation (médicaments tels que l’insuline pouvant être altérés par la température de la soute en avion, et pouvant se garder un mois à température ambiante).

B) Trousse de secours : Elle doit être pratique et doit s’adapter aux risques encourus par le patient

a) En cas de blessures superficielles :
Pansements adaptés (secs, à l’argent pour les plaies à risque d’infection, gras pour faciliter la cicatrisation).
Antiseptique pour désinfecter la blessure (chlorexidine aqueuse adaptée à toute la famille : ne pique pas, ne pas appliquer sur les muqueuses. Existe sous forme de lingettes)
Crème cicatrisante (avec ou sans antiseptique ajouté, avec ou sans indice protecteur solaire : ex: Keloplast 50+ de chez Isis Pharma, selon l’exposition de la zone pour éviter une cicatrice hypertrophique).
b) En prévention des piqûres de moustiques :
Répulsifs chimiques en spray à base de DEET, Icaridine ou IR3535 : dosages selon l’âge et la destination. A appliquer en général toutes les 8h. Demandez conseil à votre pharmacien.
Répulsifs alternatifs : à base d’huiles essentielles (citronnelle, eucalyptus citronné qui est aussi anti-inflammatoire en cas de piqûre). Existe sous forme de sprays, de bracelets, ou en diffusion. Précautions d’utilisation selon l’âge et l’état physiologique de la personne.
Diffuseurs électriques à brancher sur le secteur (insecticide type esbiothrine par exemple dans le diffuseur Cinq sur Cinq).
Moustiquaires imprégnées de répulsif : plusieurs modèles existent selon l’âge et l’utilisation
Des études suggèrent qu’une prise de vitamine b1 par voie orale aurait une efficacité répulsive contre les moustiques. Demandez conseil à votre pharmacien.
Homéopathie : Ledum Palustre 7ch en période d’exposition. Demandez conseil à votre pharmacien.

c) En cas de piqûres d’insectes :

Crèmes à base d’antihistaminique (isothipendyl) en cas de démangeaisons, couplées en cas de symptômes prononcés à un corticoïde (hydrocortisone) qui a une action anti-inflammatoire : ne pas appliquer sur une piqûre / blessure risquant de s’infecter.
Huiles essentielles : lavande officinale, lavande aspic, Eucalyptus citronné. A appliquer en dilution pour éviter une réaction allergique cutanée. Précautions d’emploi, demandez conseil à votre pharmacien.
Homéopathie : Apis Mellifica 15ch et Ledum Palustre 5ch : une dose ou 10 granules au moment de la piqûre, puis 5 granules trois fois par jour. Demandez conseil à votre pharmacien.
Aspivenin : à emporter en cas de randonnée, séjour à la campagne...

d) Prévention et traitement des morsure de tiques
Prévention : en cas de ballade en forêt, pique-nique : appliquer un répulsif (à base de DEET par exemple comme vu ci-dessus), porter un pantalon, une chemise à manches longues et chapeau. Penser à s’ausculter en rentrant de ballade. Attention la tique peut être très mobile et se retrouver à un endroit inattendu.
En cas de morsure (et non de piqûre car la tique a la tête enfoncée dans la peau). : ne pas utiliser d’éther ou de pince à épiler qui pourrait amener la tique à relarguer des substances nocives. Utiliser un tire-tic vendu en pharmacie (à fixer à la jonction entre la tique et la peau et tourner dans le sens inverse des aiguilles d’une montre), et appliquer une compresse d’antiseptique transcutané. En cas de rupture du corps (tête qui reste enfoncée), de signes infectieux (fièvre..), raideurs, ou de rougeur étendue et persistante au delà de 24h, une consultation médicale s’impose (prévention maladie de Lyme).

e) En cas de brûlures / coup de soleil
Brûlures premier degré (rougeur superficielle de la peau qui est douloureuse) ou second degré superficiel (apparition de « cloques ») : passer sous l’eau froide (environ 15 degrés) pendant 15 minutes, puis appliquer un pansement gras (recouvert d’un tulle imbibé de paraffine) ou bien recouvrir la zone d’une crème type biafine, ou cicaplast baume b5 pour réparer la zone abîmée. Le petit plus : recouvrir cette zone d’une compresse imbibée de sérum physiologique pour accélérer la réhydratation de la peau. Ne pas appliquer de glace, ou d’eau trop froide qui risquerait d’abîmer davantage les tissus endommagés. Selon la gravité, l’étendue de la zone, et l’âge du patient : consultez votre pharmacien ou votre médecin.
Coup de soleil (apparenté à une brûlure du premier degré) : appliquer une eau thermale sur la zone concernée (type Roche Posay, avene) dans le but de calmer l’inflammation cutanée, puis tamponner à l’aide d’une compresse stérile quelque minutes après. Recouvrir la zone d’une crème type biafine, cicaplast baume b5, ou gel à l’aloé vera. Le petit plus : diluer une goutte d’huile essentielle de lavande officinale dans la crème pour accentuer l’apaisement et la cicatrisation cutanée. Demandez conseil à votre pharmacien. Éviter l’exposition solaire directe et appliquer une protection élevée 50+.

f) En cas d’entorse (randonnées, course à pied...)
Appliquer le protocole RICE : repos, glaçage (poche de froid vendue en pharmacie pendant 15 minutes, à répéter 3 fois par jour. Ne pas appliquer directement mais dans sa housse de protection), compression (à l’aide de bandes vendues en pharmacie), élévation (exemple surélever le membre sur des coussins). En cas d’entorse sévère, ou chez les personnes à risque plus élevés de fracture (enfants en pleine croissance et personnes âgées), une consultation médicale s’impose.
Sous la bande de compression, il est possible d’appliquer un patch à « sensation froide » ou anti-inflammatoire. Des précautions d’emploi existent selon l’âge du patient. Veuillez consulter votre pharmacien.
Homéopathie : Arnica 9ch : 10 granules ou 1 dose, puis 5 granules 3 fois par jour.
Compléments alimentaires à base de collagène et acide hyaluronique pour renforcer les tendons et articulations. Demandez conseil à votre pharmacien.

g) Les basiques
Antalgiques : paracetamol en première intention. Dosage et posologie à adapter selon le patient. Consultez votre pharmacien.
Pince à écharde
Ciseaux, compresses stériles, ruban adhésif
Mèches/ éponges hémostatiques en cas de coupures
Pansements type double peau en prévention d’ampoules (marche soutenue, nouvelles chaussures)


Cette liste est non exhaustive. Nous nous ferons un plaisir de la compléter avec vous selon votre destination et votre profil.

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